|
La voie du VOL AU VENT ne doit pas son
nom à une envolée aérienne, mais à l'aspect
détritique des strates de l'attaque
qui nous firent penser
à ce type de millefeuille.
A force de journées passées dans cette voie nous avons
fini par atteindre la vire le 24 mars 1979et le cylindre au dessus attaqué
et terminé le 25 mars depuis un bivouac sur la vire. Le 26 mars
1979, nous sommes revenus par le plateau pour récupérer
notre matériel.
Presles n'allait plus me revoir durant les 3 mois passés au Pakistan
à faire plus du tourisme que du "grand alpinisme",
puisque cette expédition au Nanga Parbat fut un cuisant et lamentable
échec. Les causes furent sans doute multiples (routes coupées,
chef d'expé incompétent, aucune fraternité entre
des alpinistes pas tous performants etc..). De toute façon notre
objectif initial (le pilier de Rupal) ayant du être modifié
pour les arêtes Mazenod il était bien trop ambitieux, aujourd'hui
encore les meilleurs n'ont pas solutionné ce "challenge"
l'arête sans nom à la verte puissance 20
avec
plusieurs kilomètres entres 7000m et 8125m
Pour revenir à moins grandiose, concernant notre VOL AU VENT,
dans les années 1990 des ardéchois m'on demandé
si cela me gênait de rééquiper le bas pour faire
de l'artif securit. Ma réponse fut "je m'en moque"
et elle est toujours valable Ils ont donc posé des goujons de
10mm en plus des nôtres pour sécuriser les premières
longueurs. Le topo joint pourra juste éclairer les jeunes qui
s'entraînent (à quoi au juste???) sur cette voies à
un peu de réalisme sur le niveau actuel de l'artif.
|